Affronter encore la nuit
Des morts qui m’ont aimé me regardent
Tout cet amour perdu
Que dire du vent ? le vent ne se perd pas
L’amour est
Nous devenons
Il faut des montagnes
Des hauteurs folles pour sauter dans le vide
Il faut des vents violents
Il faut du vide pour s’y jeter
Il y a dans le corps imaginé
Des affects profonds
Des centaines de milliers d’autres
Errant dans l’espace incertain
Ennui terrible des chiffres
Pauvres arbres tristes au milieu des feuilles
Vivre c’est cela :
Oublier, croire, se souvenir
Oublier, savoir, se souvenir
Solitude :
Va fendre un ilot et dessiner d’autres terres !
Je veux boire et bavasser au milieu des tombeaux
Il faut savoir dire merci
Des signes dans le dessin bleu
Naissance sans bruits
Ni cris / brulure de la vie silencieuse accords
ACCORDS en fin de tous cris
COMMENT LE TUMULTE GRAVIT-IL LES BRAISES JUSQU’À OPÉRER DES FRAGRANCES DE JOIE ?
Un carrosse de mitaines
Mygales
Le règne des souris chauves au plafond des crânes
Inspirons l’aventure comme une fontaine de Jouvence
DANSES ET DANSES
Infini feint
De muettes étoiles
Océan d’algues douces
Bain de caresses, mousses bleues
Je chasse les rebords bordés (L) absurdes rebords
Fondant boue sous la pluie
Pousser jusqu’au trou afin que la mort tombe (bien fait !) comme une harmonie de cristal
À la fumée poudre
Souplesse et feulement dans la nuit
Elle est là, allongée, la princesse endormie
Ils livrent le cercueil de verre
Cent ans, jour pour jour
La poudre tombe
Comme une neige artificielle
Il faut embrasser la vérité, l’embrasser et la réveiller
Sur le silence d’un angle mort la rapide propreté des mains
Enfin la tempête enfin le calme enfin
Contemple avec ton oreille les museries de sable arrosées de mers
Vagues et paresseuses surprises
Peu, mais vertes, MAIS VERTES
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