Notre réseau tombe en déroute et se distille comme de l’alcool fort
Au loin des coccinelles parlent de jeter des mâles dans des fossés d’hiver
Elles veulent s’absoudre de la nécessité du désir
Je suis le manque absolu et j’attends
Par la patience
Mon invisible absence en fin de tout
Je suis le feu, je suis la flamme et je suis ce que la poésie décide
Si la parole m’obsède c’est qu’elle se tisse une toile autour de ma bouche et l’enroule de salive collante
Absolue de clarté et impossible à dire
Le signe dépasse la science du signe
Et c’est ce qu’il faut croire même si j’aime – parfois - le fait de rêver et de rêver que je me suis trompé
La toile se love,
Cou de brindille
Se love ici
Ou là
Par effet d’harmonie
Et si je décidais de me frotter à ce sable de marin ?
Je serais peut-être lumière parmi les soins ?
Je voudrais guérir et aimer et enlacer le monde avec des mains de soin
Des mains de beauté qui prolongeraient l’amour vers d’autres vies et d’autres vues comme des points de relais
LA LÈVRE ROUGE, LE BAISER DE PLUS, L’OR DU PRÉSENT
Et mes paupières se fermeraient
Doux sommeil ardent
Vois-tu ce monde ? Le vois-tu ?
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